The sound of an earthquake contained in a room
de Gil Delindro
Exposition du 19 mars au 29 mai 2022 au Creux de l'Enfer (site de l'usine du May)
Le son est le témoin de l’échange permanent qui s’effectue entre les corps
physiques qui nous entourent. A l’origine de chaque fréquence se trouve un
choc, une oscillation, un mouvement ou une friction. Alors que nous
percevons souvent le son comme une entité invisible et immatérielle,
celui-ci se révèle être tout le contraire : non seulement preuve sensible,
il nous rappelle également l’instabilité de la nature, au sein de laquelle
tout vit dans un mouvement constant fait d’interactions, d’affrontements,
d’expansions.
Dans son exposition au Creux de l’Enfer, Gil Delindro nous donne à voir et
à entendre des paysages, issus de différentes matières sonores.
Dans la première salle, l’artiste présente une série de sculptures en
rotation, élaborées à partir de roches collectées en Auvergne et à travers
le monde, évoquant les mouvements invisibles de la nature. Sur leurs
socles, trois pierres de provenances et de formes différentes, faisant
partie d’une série intitulée Cartographies, génèrent une musique issue de
l’amplification de sons captés par un microphone qui - à l’instar de la
tête de lecture d’une platine tourne-disque - glisse sur leurs aspérités.
Le volume et la texture de chaque pierre sont ainsi traduits par le biais
d’une matière sonore inédite, initiée par l’objet lui-même. Au mur,
l’artiste présente un dôme en plastique, totalement recouvert de roche
volcanique locale, qui tourne sur lui-même. La texture granuleuse de sa
surface crée cette fois une nouvelle composition musicale enveloppante,
réverbérée au sein du dôme.
Dans la seconde salle, l’artiste présente un support en liège recouvert de
plusieurs dizaines de milliers de pics en bois, dont le titre reprend
celui de l’exposition elle-même. Cette surface s’anime de vibrations
initiées par la diffusion d’enregistrements sismiques hétérogènes, dont
les fréquences sonores sont inaudibles pour l’oreille humaine. Cette fois,
c’est à partir d’un phénomène géologique invisible qu’une forme visuelle
et palpable émerge.
Réalisation : Zanyprod (Auseaulme Drouet)
de Gil Delindro
Exposition du 19 mars au 29 mai 2022 au Creux de l'Enfer (site de l'usine du May)
Le son est le témoin de l’échange permanent qui s’effectue entre les corps
physiques qui nous entourent. A l’origine de chaque fréquence se trouve un
choc, une oscillation, un mouvement ou une friction. Alors que nous
percevons souvent le son comme une entité invisible et immatérielle,
celui-ci se révèle être tout le contraire : non seulement preuve sensible,
il nous rappelle également l’instabilité de la nature, au sein de laquelle
tout vit dans un mouvement constant fait d’interactions, d’affrontements,
d’expansions.
Dans son exposition au Creux de l’Enfer, Gil Delindro nous donne à voir et
à entendre des paysages, issus de différentes matières sonores.
Dans la première salle, l’artiste présente une série de sculptures en
rotation, élaborées à partir de roches collectées en Auvergne et à travers
le monde, évoquant les mouvements invisibles de la nature. Sur leurs
socles, trois pierres de provenances et de formes différentes, faisant
partie d’une série intitulée Cartographies, génèrent une musique issue de
l’amplification de sons captés par un microphone qui - à l’instar de la
tête de lecture d’une platine tourne-disque - glisse sur leurs aspérités.
Le volume et la texture de chaque pierre sont ainsi traduits par le biais
d’une matière sonore inédite, initiée par l’objet lui-même. Au mur,
l’artiste présente un dôme en plastique, totalement recouvert de roche
volcanique locale, qui tourne sur lui-même. La texture granuleuse de sa
surface crée cette fois une nouvelle composition musicale enveloppante,
réverbérée au sein du dôme.
Dans la seconde salle, l’artiste présente un support en liège recouvert de
plusieurs dizaines de milliers de pics en bois, dont le titre reprend
celui de l’exposition elle-même. Cette surface s’anime de vibrations
initiées par la diffusion d’enregistrements sismiques hétérogènes, dont
les fréquences sonores sont inaudibles pour l’oreille humaine. Cette fois,
c’est à partir d’un phénomène géologique invisible qu’une forme visuelle
et palpable émerge.
Réalisation : Zanyprod (Auseaulme Drouet)
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