Esclavagisme et racisme : La vérité sur le scandale des événements de Rahmania (Alger)

Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : depuis 3 jours, des évènements d'une extrême violent ont ébranlé la petite commune de Rahmania, dans la wilaya d'Alger. Cet ancien village agricole et colonial abrite ces dernières années les chantiers de plus de 10 mille logements lancés par les autorités algériennes pour résorber la crise du logement qui terrasse le pays depuis la fin des années 90. Les travailleurs employés pour la construction et réalisation de ces logements sont principalement des migrants subsahariens sans-papiers. Ces derniers logent au niveau de ces chantiers dans des hébergements très précaires et sont maltraités, sous-payés, voire traités comme des esclaves par les promoteurs et sociétés en charge de la réalisation des logements publics financés par l'Etat. Souvent, pour ne pas dire régulièrement, ces travailleurs sans-papiers ne sont jamais rémunérés dans les délais et touchent leurs salaires incomplets, ils sont mêmes privés de leurs salaires pendant de longues semaines dés que les sociétés qui les emploient rencontrent des difficultés particulières pour procéder au recouvrement de leur argent auprès de l'Etat algérien. Face à cette situation devenue inextricable, les travailleurs subsahariens se sont révoltés pour réclamer leurs dus. Leur protestation a provoqué la paralysie d'un chantier important de construction des logements publics à Rahmania et le promoteur du chantier a alerté, par la suite, les autorités publiques afin de leur demander de dépêcher les forces de sécurité dans le but de déloger manu militari les travailleurs migrants qui protestent au niveau du site en travaux. Les forces anti-émeutes ont été ainsi déployés dans des proportions impressionnantes afin de d'interpeller les travailleurs migrants et procéder à leur transfert jusqu'à Tamanrasset pour ensuite les expulser vers les frontières avec le Niger. Les détails.

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