00:29 El Kantara 1922 القنطرة سنة
04:00 El Kantara 1001 peintres القنطرة الف رسام ورسام
Musique: Ya Aïni nouhi Teldja Tbessia et Noura El Guelmia
El Kantara ou Kantara ou encore Gantara , est une oasis située dans le sud-ouest des Aurès, à 52 km à 62 km au sud-ouest de Batna. Le site naturel d'El Kantara et le patrimoine romain sont classés et protégés depuis 1923.
La ville d'El Kantara est le résultat d'un remplissage Mio-pliocène et quaternaire. La source Ain Skhoun est la plus importante de la région, l'oued El Kantara ou Oued El Haï est formé de petits barrages qui sont formés à leur tour en quatre canaux d'irrigation, pour assurer l'alimentation en eau de la commune. Le climat y est froid en hiver et chaud en été. La commune est traversée par la route nationale d'Algérie no 3 et par la ligne ferroviaire venant de Batna et allant vers Biskra.
La toponymie vient du mot arabe El Kantara qui veut dire Pont en français. Les premiers habitants de la commune sont d'origine berbère. Au Ier siècle apr. J.-C. les Romains sont arrivés dans la région. Vers 620, les Arabes y passent lors des conquêtes musulmanes. La Dachra Dhahraouia est fondée en 1048 par un groupe de familles arabes. En 1844, l’armée française occupe la région.
El Kantara est une commune qui a une grande richesse patrimoniale, notamment la Dachra Dhahraouia et sa Casbah, les vestiges romains et le musée Lapidaire ou encore la ville européenne. Une partie de l'histoire d'El Kantara est immortalisée dans des textes littéraires et dans des œuvres d'artistes-peintres.
Vestiges romains
Les Romains ont érigé le pont en 335 apr. J.-C.48 situé dans les gorges et les postes de garde situés au nord et au sud de la commune.
En 2008 les archéologues ont fait la découverte d'un grand fort romain dans la banlieue ouest de la ville (El Kantara a abrité sous les Romains la deuxième plus grande forteresse en Afrique du Nord). À six kilomètres au sud d'El Kantara ville à Siwana il y a un vieux village romain.
Musée lapidaire
Article détaillé : Musée lapidaire d'El Kantara.
L'archéologue Gaston de Vulpillières a consacré les 25 dernières années de sa vie à la fondation de ce musée. Le musée comprend de nombreux vestiges de l'antique ville romaine, bornes milliaires, stèles, colonnes, inscriptions, autels païens, statues, pierres votives, corniches, dédicaces religieuses, épitaphe d'El Kantara et de la région, qui ont disparu aujourd'hui, pillés ou transportés dans d'autres musées de la région.
El Kantara dans la peinture
El Kantara le 17 mars 1886 Aquarelle par Fritz von Dardel, collection du Musée nordique.
Au fil du temps plusieurs peintres du monde entier ont vanté El Kantara à leur manière. Hocine Houara natif d'El Kantara, sensibilisa son goût prononcé pour l'art et qui marquera tout au long de sa jeunesse et demeure toujours sa source d'inspiration.
En 1975 à l’occasion de la journée mondiale du timbre, Bachir Yellès immortalise la plus petite poste d’Algérie qui se trouve à El Kantara dans un timbre. Et depuis d'autres timbres ont été émis, représentant les gorges, et la société de la région.
La période de l’Algérie française faisait venir des artistes peintres de tous les coins du monde. Le 17 mars 1886, Fritz von Dardel artiste peintre suédois a peint une aquarelle du village de l’époque, son chef-d’œuvre aujourd’hui se trouve à Stockholm dans le Musée nordique. En 1901 c'est au tour de René Charles Edmond His l'artiste français de peindre en huile sur toile un tableau de 238 sur 335 qui s'intitule Les gorges d'El Kantara près de Biskra. Adrien Lucy décédé en 1875 lui aussi a peint un tableau au titre Le défilé d'el Kantara.
Beaucoup d'autres artistes ont peint la région dont Maurice Bompard en 1892 avec La Rivière d'El Kantara, ou Le tailleur à El Kantara, d’Eugène Girardet qui date de 1897 et qui fait partie de la collection du musée de la ville de Saintes, on trouve aussi le tableau de l'artiste suisse Jules Blancpain Baignade à El-Kantara de 1903. Et de nombreux autres tableaux sur El Kantara de cette époque française d’Algérie.
04:00 El Kantara 1001 peintres القنطرة الف رسام ورسام
Musique: Ya Aïni nouhi Teldja Tbessia et Noura El Guelmia
El Kantara ou Kantara ou encore Gantara , est une oasis située dans le sud-ouest des Aurès, à 52 km à 62 km au sud-ouest de Batna. Le site naturel d'El Kantara et le patrimoine romain sont classés et protégés depuis 1923.
La ville d'El Kantara est le résultat d'un remplissage Mio-pliocène et quaternaire. La source Ain Skhoun est la plus importante de la région, l'oued El Kantara ou Oued El Haï est formé de petits barrages qui sont formés à leur tour en quatre canaux d'irrigation, pour assurer l'alimentation en eau de la commune. Le climat y est froid en hiver et chaud en été. La commune est traversée par la route nationale d'Algérie no 3 et par la ligne ferroviaire venant de Batna et allant vers Biskra.
La toponymie vient du mot arabe El Kantara qui veut dire Pont en français. Les premiers habitants de la commune sont d'origine berbère. Au Ier siècle apr. J.-C. les Romains sont arrivés dans la région. Vers 620, les Arabes y passent lors des conquêtes musulmanes. La Dachra Dhahraouia est fondée en 1048 par un groupe de familles arabes. En 1844, l’armée française occupe la région.
El Kantara est une commune qui a une grande richesse patrimoniale, notamment la Dachra Dhahraouia et sa Casbah, les vestiges romains et le musée Lapidaire ou encore la ville européenne. Une partie de l'histoire d'El Kantara est immortalisée dans des textes littéraires et dans des œuvres d'artistes-peintres.
Vestiges romains
Les Romains ont érigé le pont en 335 apr. J.-C.48 situé dans les gorges et les postes de garde situés au nord et au sud de la commune.
En 2008 les archéologues ont fait la découverte d'un grand fort romain dans la banlieue ouest de la ville (El Kantara a abrité sous les Romains la deuxième plus grande forteresse en Afrique du Nord). À six kilomètres au sud d'El Kantara ville à Siwana il y a un vieux village romain.
Musée lapidaire
Article détaillé : Musée lapidaire d'El Kantara.
L'archéologue Gaston de Vulpillières a consacré les 25 dernières années de sa vie à la fondation de ce musée. Le musée comprend de nombreux vestiges de l'antique ville romaine, bornes milliaires, stèles, colonnes, inscriptions, autels païens, statues, pierres votives, corniches, dédicaces religieuses, épitaphe d'El Kantara et de la région, qui ont disparu aujourd'hui, pillés ou transportés dans d'autres musées de la région.
El Kantara dans la peinture
El Kantara le 17 mars 1886 Aquarelle par Fritz von Dardel, collection du Musée nordique.
Au fil du temps plusieurs peintres du monde entier ont vanté El Kantara à leur manière. Hocine Houara natif d'El Kantara, sensibilisa son goût prononcé pour l'art et qui marquera tout au long de sa jeunesse et demeure toujours sa source d'inspiration.
En 1975 à l’occasion de la journée mondiale du timbre, Bachir Yellès immortalise la plus petite poste d’Algérie qui se trouve à El Kantara dans un timbre. Et depuis d'autres timbres ont été émis, représentant les gorges, et la société de la région.
La période de l’Algérie française faisait venir des artistes peintres de tous les coins du monde. Le 17 mars 1886, Fritz von Dardel artiste peintre suédois a peint une aquarelle du village de l’époque, son chef-d’œuvre aujourd’hui se trouve à Stockholm dans le Musée nordique. En 1901 c'est au tour de René Charles Edmond His l'artiste français de peindre en huile sur toile un tableau de 238 sur 335 qui s'intitule Les gorges d'El Kantara près de Biskra. Adrien Lucy décédé en 1875 lui aussi a peint un tableau au titre Le défilé d'el Kantara.
Beaucoup d'autres artistes ont peint la région dont Maurice Bompard en 1892 avec La Rivière d'El Kantara, ou Le tailleur à El Kantara, d’Eugène Girardet qui date de 1897 et qui fait partie de la collection du musée de la ville de Saintes, on trouve aussi le tableau de l'artiste suisse Jules Blancpain Baignade à El-Kantara de 1903. Et de nombreux autres tableaux sur El Kantara de cette époque française d’Algérie.
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