Drones dans le ciel de Paris

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Drone sur la ville de Paris, surveillance, autorisation, réglementation, législation, interdiction, comment tout savoir sur l’utilisation de ces engins volants destinés à photographier ou filmer en altitude. Excepté pour l’armée, la police, la gendarmerie, il est interdit de voler au-dessus de l’espace public, les parcs, la mer, la foule, les groupes de gens ou une personne seule. Les particuliers, propriétaires de drone de loisirs ou pour des compétitions diverses, ne sont autorisés à faire des prises de vue, de façon civile, que dans une propriété privée, dans les jardins où à l’intérieur d’une maison, quelque soit le poids ou la taille de l’appareil, à condition que le vol, en-dessous de 150 mètres, ne repésente aucun danger, et que ce ne soit pas à partir d’une moto, d’un scooter, d’une voiture ou d’un bateau. Les professionnels, photographes, réalisateurs, cinéastes, producteurs de documentaires ou d’œuvres cinématographiques, sont soumis à une réglementation plus stricte due au poids de l’appareil, et hors des zones et aires d’hélicoptères, aérodromes ou aéroports, suivant la carte Geoportail. Ceux-ci ont l’obligation de posséder le brevet théorique de pilote ULM, de suivre une formation afin de connaître les règles concernant les emprises de décollage, d’atterrissage, les hauteurs autorisées, de maîtriser ses réflexes et son sens de l’observation concernant le traffic aérien. Ils doivent également demander et obtenir des autorisations pour survoler les agglomérations, sachant qu’il est interdit de survoler les centrales nucléaires, les bâtiments militaires et médicaux, certaines usines, les écoles, les établissements de secours.

Depuis le vendredi 20 mars 2020, des drones équipés d’un haut-parleur, épaulent les forces de l’ordre afin de prévenir les passants qui s’aventurent dans des endroits défendus de Paris, ainsi que l’a annoncé la préfecture de Police sur BFM, les berges de la Seine, les Invalides, le Champ de Mars, interdits d’accès pour les Parisiens et Parisiennes, dans le but de dissuader les habitants de la capitale de se regrouper amicalement durant les journées ensoleillées ou les week-ends de ce début de printemps, afin de faire respecter les mesures gouvernementales de confinement en vigueur depuis le 16 mars. Dans le contexte de la crise sanitaire, la police utilise donc des drones munis de hauts-parleurs pour surveiller la population et mesurer le respect des mesures. Dans les Alpes-Maritimes, à Nice également, sous la juridiction du maire Christian Estrosi qui a demandé aux hôpitaux et aux médecins de sa ville d’utiliser le protocole médical du professeur Didier Raoult afin de soigner dans de bonnes ocnditions ses concitoyens, ayant lui-même ainsi que son épouse suivi ce traitement lorsqu’ils ont été malades du virus, les patrouilles font survoler leurs drones au-dessus de la Promenade des Anglais, des plages, et des grands axes. Mais aussi à Lyon et sa banlieue, sur le littoral de la Charente-Maritime, des côtes d’Armor, de la Corse, du Pas-de-Calais, de la Loire-Atlantique, du Var, ou les berges du Doubs, en Haute-Garonnne, le lac du Bourget, des outils de surveillance de la gendarmerie sont présents.

D’après le quotidien Libération et France-Info, le ministère de l’Intérieur de la Place Beauvau aurait lancé un appel d’offres publié le 12 avril 2020, de près de quatre millions d’euros, pour l’achat de plusieurs centaines de drones. Pour Marcelline, qui est une cinéphile, voir tous ses drones lui a fait penser au film Peur sur la ville d’Henri Verneuil.
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Alpes Maritimes

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