Une progression vers la dissolution du docu lui même.
Cette dissolution amène une profondeur et un nouvel échange possible.
« Miroslav va parler de lui, de sa famille, des gens qui l’a aimé. Il va parler de ce qu’il aimerait faire ou de se qu’il va faire. Je n’arrive pas à dissocier les deux.
Moi je ne vais pas parler, ou peu, je ne parlerais pas de moi, je parlerais juste pour rester poli, pour rester présente, pour être là, pour que l’on me sente.
On va voir Miro dans son studio qui a un look entre la chambre d’internat et le lit d’hôpital.
On va voir Miro danser sur 50cm2 entre le tabouret rond pliable et la table carré premier prix de chez Ikea.
Il aura des paillettes dans ses yeux quand nous parlerons du spectacle, il aura de l’eau dans
ces yeux quand je lui dirais qu’un violoniste va venir pour notre spectacle.
Miro veut me prendre par la main et m’emmener. Il veut me tirer par le bras et nous faire valser. Mais je ne sais pas sur quel pied danser. Je ne sais pas où le suivre.
Je ne sais même pas si lui sait où il court.
Je ne vais pas m’enfuir, je vais rester là, à coter de lui. Le soutenir, prendre de ses nouvelles. L’écouter et le comprendre. Prendre le temps d’avoir confiance en lui. Nous laisser la chance de passer du temps ensemble. Nous n’avons rien en commun, c’est un homme, vieux, tsigane, juif des Balkans. Mais tout les deux nous vivons en marge, nous sommes exubérant, nous aimons nous faire remarquer et surtout nous rêvons d’être star sur un plancher miteux gorger d’humidité.
Je veux profiter de Miro avant qu’il aille plus souvent à l’hôpital, avant qu’il n’arrive plus à faire croire ni a lui ni a moi qu’un spectacle Tsigane est en cours.
Cette dissolution amène une profondeur et un nouvel échange possible.
« Miroslav va parler de lui, de sa famille, des gens qui l’a aimé. Il va parler de ce qu’il aimerait faire ou de se qu’il va faire. Je n’arrive pas à dissocier les deux.
Moi je ne vais pas parler, ou peu, je ne parlerais pas de moi, je parlerais juste pour rester poli, pour rester présente, pour être là, pour que l’on me sente.
On va voir Miro dans son studio qui a un look entre la chambre d’internat et le lit d’hôpital.
On va voir Miro danser sur 50cm2 entre le tabouret rond pliable et la table carré premier prix de chez Ikea.
Il aura des paillettes dans ses yeux quand nous parlerons du spectacle, il aura de l’eau dans
ces yeux quand je lui dirais qu’un violoniste va venir pour notre spectacle.
Miro veut me prendre par la main et m’emmener. Il veut me tirer par le bras et nous faire valser. Mais je ne sais pas sur quel pied danser. Je ne sais pas où le suivre.
Je ne sais même pas si lui sait où il court.
Je ne vais pas m’enfuir, je vais rester là, à coter de lui. Le soutenir, prendre de ses nouvelles. L’écouter et le comprendre. Prendre le temps d’avoir confiance en lui. Nous laisser la chance de passer du temps ensemble. Nous n’avons rien en commun, c’est un homme, vieux, tsigane, juif des Balkans. Mais tout les deux nous vivons en marge, nous sommes exubérant, nous aimons nous faire remarquer et surtout nous rêvons d’être star sur un plancher miteux gorger d’humidité.
Je veux profiter de Miro avant qu’il aille plus souvent à l’hôpital, avant qu’il n’arrive plus à faire croire ni a lui ni a moi qu’un spectacle Tsigane est en cours.
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