Le système fiscal et administratif se développa outre mesure.
Pour protéger les manufactures royales, les tarifs douaniers, les monopoles et les prohibitions ruinèrent certaines industries, et la contrebande se développa. Dès 1672, le retour des déficits fit recourir aux emprunts, aux ventes d’offices ; de nouveaux impôts furent levés ; on recourut à des expédients : loteries, manipulations monétaires, taxes en tous genres. Mais la banqueroute paraissait inévitable. La fiscalité entraîna des révoltes, dont la plus connue est celle des bonnets rouges en Bretagne. Les derniers hivers du règne furent rigoureux, surtout le terrible hiver de 1709. La cour de Versailles était devenue morne et pesante. La monarchie absolu était mise en question. La mort du roi (1715) fut accueillie avec soulagement et marquée par des explosions de joie populaire.
Pour protéger les manufactures royales, les tarifs douaniers, les monopoles et les prohibitions ruinèrent certaines industries, et la contrebande se développa. Dès 1672, le retour des déficits fit recourir aux emprunts, aux ventes d’offices ; de nouveaux impôts furent levés ; on recourut à des expédients : loteries, manipulations monétaires, taxes en tous genres. Mais la banqueroute paraissait inévitable. La fiscalité entraîna des révoltes, dont la plus connue est celle des bonnets rouges en Bretagne. Les derniers hivers du règne furent rigoureux, surtout le terrible hiver de 1709. La cour de Versailles était devenue morne et pesante. La monarchie absolu était mise en question. La mort du roi (1715) fut accueillie avec soulagement et marquée par des explosions de joie populaire.
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