L'être humain A une nature, mais il N'EST PAS sa nature. "Je ne suis pas CE que je suis." Le SUJET (la conscience = un néant, un RAPPORT aux choses qui ne se confond jamais avec les choses elles-mêmes) est toujours distinct de l'OBJET (CE dont la conscience a conscience). "Toute conscience est conscience de quelque chose" (Husserl), le "quelque chose" dont la conscience a conscience ne se confond jamais avec "la conscience".
Nous ne sommes pas des choses = nous sommes des êtres dignes.
"L'existence précède l'essence". J'existe d'abord, je me définis ensuite. Il y a aucune définition préexistante (ex "un homme", "une femme", "un laboureur", "un blanc", "un noir", "un fils de X ou Y", etc) à laquelle je devrais me conformer : il ne tient qu'à moi de ne pas me conformer aux rôles préformés que me propose la société.
Cf Vergez et Huisman : contre un existentialisme de droite, il convient de souligner que je ne choisis pas seulement mes actes, mais aussi la VALEUR que j'accorde à mes actes... Par exemple, si je choisis de ne pas travailler (pour diverses raisons), je choisis aussi de considérer ou non le travail comme une valeur morale... N'est-il donc pas préférable de choisir des valeurs en adéquation avec les actes que l'on désire poser ? (Des valeurs en adéquation avec le monde dans lequel l'on souhaiterait vivre ?)
Désormais, à la question "êtes-vous féministe ?", ne répondez plus bêtement "oui" ou "non", mais "féministe différentialiste ou existentialiste ?", autrement dit "machiste inversé ou vrai humaniste" ?
Nous ne sommes pas des choses = nous sommes des êtres dignes.
"L'existence précède l'essence". J'existe d'abord, je me définis ensuite. Il y a aucune définition préexistante (ex "un homme", "une femme", "un laboureur", "un blanc", "un noir", "un fils de X ou Y", etc) à laquelle je devrais me conformer : il ne tient qu'à moi de ne pas me conformer aux rôles préformés que me propose la société.
Cf Vergez et Huisman : contre un existentialisme de droite, il convient de souligner que je ne choisis pas seulement mes actes, mais aussi la VALEUR que j'accorde à mes actes... Par exemple, si je choisis de ne pas travailler (pour diverses raisons), je choisis aussi de considérer ou non le travail comme une valeur morale... N'est-il donc pas préférable de choisir des valeurs en adéquation avec les actes que l'on désire poser ? (Des valeurs en adéquation avec le monde dans lequel l'on souhaiterait vivre ?)
Désormais, à la question "êtes-vous féministe ?", ne répondez plus bêtement "oui" ou "non", mais "féministe différentialiste ou existentialiste ?", autrement dit "machiste inversé ou vrai humaniste" ?
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