"COMME LE SOLEIL / LIVE, PAVILLON DE PARIS 1979", Johnny Hallyday, (Montage by Jmd).

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"COMME LE SOLEIL / LIVE, PAVILLON DE PARIS 1979", Johnny Hallyday, (Montage by Jmd).

L'Ange aux yeux de laser au Pavillon de Paris 1979
Le 21 octobre, Michel Drucker dans son émission Les Rendez-vous du dimanche, diffuse une séquence avec Johnny Hallyday filmé au cours des répétitions pour son show à Pantin. Pour la toute première fois, le chanteur interprète Ma gueule. La version chanté à cette occasion est orchestrée très différemment de celle proposée dans la version définitive.

Du 18 octobre au 26 novembre. Johnny Hallyday se produit au pavillon de Paris où il présente son nouveau spectacle L'Ange aux yeux de lasers, conçu sur un thème de science-fiction. Le chanteur confie avoir choisi un thème futuriste pour faire plaisir à son fils, alors âgé de 13 ans, féru de films de science-fiction. Le spectacle a nécessité six mois de préparation, cela commence par la recherche d'une salle permettant de planter le décors. Très vite le Palais des sports de Paris (où Hallyday a produit ces trois derniers spectacles parisiens en 1969, 1971 et 1976), est écarté pour cause d'incompatibilité architecturale. On pense au Parc des Princes, mais les autorités compétentes ayant refuser les autorisations, il faut renoncer. C'est finalement le Pavillon de Paris porte de Pantin qui est retenu et totalement rénové pour l'occasion. Johnny Hallyday est accompagné sur scène par un orchestre de vingt-six musiciens, dont une solide formation de cuivres. Il apparaît sur scène portant des lunettes lançant des rayons de laser en direction du public. Johnny chante L'Ange aux yeux de laser, créature venue d'ailleurs à l'apparence humaine, il enchaîne avec Fils de personne. Seul Comme le soleil, il va s'humaniser et découvrir l'amour Le feu, Moi, je t'aime… Mais l'amour est fragile et se brise « Entre mes mains ». Provoquant, il interroge « Quoi ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? », car « La terre promise n'est jamais là où l'on croit la trouver ». Emprisonné, Le Pénitencier ferme sur lui ses portes, il chante alors La fin du voyage. Condamné à mort par un tribunal intergalactique pour s'être "humanisé", il supplie en vain Sauvez-moi avant de finir foudroyé sous des lasers. Le temps d'un entracte et Johnny revient dans un rôle qu'il connaît bien, celui de rockeur. Descendant des cintres, dans une sorte d'araignée métallique, alors qu'un laser dessine sa silhouette et écrit son nom au-dessus de l'orchestre. Johnny entame cette seconde partie par Lucille. Il chante La première pierre, Rock'n'roll man… Interprètes quelques classiques, Derrière l'amour, Requiem pour un fou, Gabrielle… Des nouveautés telles que Toujours là, C'est mieux ainsi ou Qu'est-ce que tu croyais sont du tour de chant. Moments d'émotions avec Salut Charlie ou encore Cet homme que voilà, avant de terminer le récital par une longue séquence consacrée au rock 'n' roll : Rien que huit jours, Frankie et Johnny, O Carole. Durant cette séquence, le chanteur est accompagné au piano par Gilbert Montagné. Le spectacle s'achève avec Le Bon Temps du rock and roll, (Montagné est toujours au piano), dans une version plus longue et plus rythmée que la version studio. Peter Frampton au cours d'une représentation fait « un bœuf » avec Hallyday. Pour la dernière, le 25 novembre, Johnny chante avec Eddy Mitchell Blue Suede Shoes, Tutti frutti, Be-Bop-A-Lula, juste avant de mettre un point final au spectacle en duo avec Sylvie Vartan sur Le bon temps du rock'n'roll. Ce soir-là, une surprise est réservée au chanteur : son fils David (alors âgé de 13 ans), l'accompagne à la batterie sur Rien que huit jours. Le public assiste là, à sa première apparition sur scène. Durant six semaines à guichets fermés, le show "L'ange aux yeux de laser" attire 250 000 spectateurs. Sitôt achevé, Johnny Hallyday fait part de son intention de monter un autre spectacle, toujours sur une trame de science-fiction, annonçant ainsi avec trois ans d'avance ce qui, en 1982, deviendra, sur la scène du Palais des sports de Paris, le spectacle "Fantasmhallyday", (couramment nommé, par déformation "Le survivant") sur un thème d'apocalypse. (Le double album live Pavillon de Paris : Porte de Pantin sort le 12 novembre et bat des records de vente pour un disque enregistré en public).
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Cours de Chant

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