Claudie MULLER, peinture & Véronique RICHARD OGGIER, sculpture

Claudie Muller
Depuis 1980 environ, je touchais à l’aquarelle, à la gouache et à l’huile. De 2000 à 2004, je suis des cours chez le peintre Jacques Walther. Puis en atelier collectif libre, de 2009 à 2012. En 2011 j’installe mon propre atelier dans la friche du Moulin Neuf à Aigle. Peindre c’est un voyage, un dialogue avec la matière, la couleur, le fusain ou autre médium. Danse entre impulsion, travail et recherche, de l’élan premier à son aboutissement... sa métamorphose. Puisé en soi, le geste intérieur éclot, se dévoile et se prolonge… ou disparaît…

Création à partir de ce qui se profile dans l’existence. Vibrations. Quête. Découvrir sur la toile l’écho d’événements et atmosphères qui m’imprègnent et me traversent. Laisser vivre ce qui naît, états d’âme, ressentis et sentiments intimes. Femme, corps et âme, avec son énergie, son appartenance au monde. Avec ses aspirations, joies, passions, souffrances, renoncements. Actualité de la mort, de la Vie…Honorer des présences qui surgissent de l’absence. La vibration méditative qui depuis des années nourrit mon âme, soutient cette émergence, pour la métamorphoser.

Véronique Richard Oggier
Née à Genève en 1962, c'est dans cette ville que je grandis et découvre les richesses de l'art : violon, orchestre, expositions, concerts, opéras, poterie, …, tout m'attire. Pourtant après une maturité de commerce c'est dans les soins que se dirigent mes pas. J'arrive en Valais en 1981, et je passe mon diplôme d'infirmière en psychiatrie en 1984. Tout en travaillant parallèlement à ma vie de famille (deux enfants nés en 1985 et 1988), je poursuis ma passion de l'art et de l'artisanat en dessinant et participant à des marchés.

Après un parcours de plus de 20 ans en pyrographie, explorant les limites de la technique, je me suis sentie attirée par la troisième dimension. J'avais besoin de toucher ce que je dessinais. J'ai alors découvert les matières, les structures et j'ai étudié les sculpteurs, autant Camille Claudel, Rodin, Moore que les contemporains qui m'entourent.

Je me suis immergée dans la fonderie avec le bronze et l'aluminium coulés, j'ai révélé des formes dans le bois et j'ai allié des matières. Ce que je recherche dans la sculpture c'est, au travers des lignes, parler d'émotions, de ressentis, de tranches de vie.

Sont ainsi nées des femmes que j'espère emplies d'humanité, de féminité, de souffrances et de bonheur, à mon image, à l'image de la plupart des femmes, à la fois fortes et fragiles. Ce n'est pas la perfection académique que je recherche dans mon travail, mais bien ce qui est exprimé, ce que l'on peut ressentir en regardant, en touchant mes œuvres.

Chaque pièce a son histoire, contient mon histoire. Chaque pièce peut contenir votre histoire.