Bledarte : Un collectif féministe et décolonial qui bouscule les mentalités

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“Il y a tellement de jeunes qui sont rejetés d’endroits liés à l’art que j’ai voulu créer un endroit d’émancipation, d’expression et d’épanouissement pour eux”. C’est en ces mots que Maja-Ajmia , co-fondatrice de Bledarte, nous explique ce qui l’a incitée à créer le collectif. Cours de théâtre, deejaying, workshops, les activités proposées sont toutes liées au monde de l’art et de la culture, à destination des personnes racisées.

“Travailler avec ces jeunes, ça répare quelque chose en moi parce que je transmets quelque chose que je n’ai pas eu et dont j’aurais rêvé”, précise Maja-Ajmia Toute sa vie, la réalisatrice d’origine dano-tunisienne a subi des remarques racistes et sexistes. “En secondaire, j’étais clairement en minorité ethnique. Je n’avais pas le droit d’être qui je suis parce que j’étais face à des personnes qui vivaient avec des clichés. J’ai donc subi beaucoup de moqueries sur ma religion et ça a été une grande blessure.”

En 2017, arrive un déclic. Maja-Ajmia assiste à un camp d’été décolonial en France. À son retour, elle met en place un groupe de parole. “Je me suis rendu compte que j’avais besoin de parler du racisme et du sexisme que je subissais. On a donc créé un espace pour ça”. D’un groupe de quelques copines, Bledarte est devenu aujourd’hui une ASBL qui accompagne des dizaines de jeunes issus de l’immigration et passionnés de théâtre ou de musique avec d’un côté, un pôle pro qui accompagne des jeunes qui rêvent de percer dans le milieu ; et de l’autre, des activités destinées à s’amuser et ouvertes aussi aux parents.

“Le message que j’aimerais faire passer, c’est que dans l’art, il y a de la place pour tout le monde. Si personne ne nous ressemble à l’écran, comment on peut se dire que c’est possible ? Notre but, ce n’est pas la diversité parce que ce mot ne veut rien dire mais c’est plutôt de ramener de la normalité à l’écran”, conclut Maja-Ajmia .

Journaliste et montage : Sarah Devaux
Tournage : Patxi Endara, Kiran Sinimale
Edition : Julien Vlassenbroek, Robin Cornet  

CHAPITRAGE:
00:00 Maja-Ajmia a fondé un collectif féministe décolonial
00:24 Origine du projet
01:15 D’un groupe de paroles à une ASBL
02:38 L’art et la culture pour tous
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Catégories
Cours de Theatre
Mots-clés
vews, vews rtbf, témoignage

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