Béatrice Lecouturier sur l'éducation artistique et culturelle

Tout d’abord, permettez-moi de remercier chaleureusement la présidente de la mission Nathalie Maquois et sa rapporteure Catherine Iblec pour leur travail et l’esprit de concorde qu’elles ont insufflé pendant cette mission. Comme quoi, la culture rassemble bien souvent, tisse des liens et construit des ponts au-delà des clivages politiques. J’aimerais également remercier le travail de l’administration, qui a accompagné comme toujours avec efficacité l’ensemble des travaux de cette mission. Éducation et culture sont deux notions indispensables, l’une allant nécessairement avec l’autre, forgeant ainsi l’esprit critique de l’enfant, sa liberté, son goût du beau, son questionnement, son jugement et son regard sur la vie. A Paris, nous avons la chance d’avoir une palette extraordinaire de structures culturelles variées et riches à proposer aux enfants : les musées nationaux et municipaux, les conservatoires, les bibliothèques, les centres de loisirs, les temps périscolaires, le dispositif Arts pour Grandir… Et cette spécificité qui fait toute l’originalité de notre ville, les professeurs de la Ville de Paris, qui participent avec talent à la formation et à l’expression artistique de nos élèves parisiens. Nous avons également un budget conséquent de 13 millions d’euros pour donner de véritables moyens à une ambition, à une éducation artistique et culturelle de qualité dans notre ville. Mais, malgré tous ces atouts exceptionnels, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes, et force est de constater que les enfants, arrivés au bout de leur parcours, n’ont pas acquis un socle de connaissances suffisant pour être satisfait de la politique menée en la matière. Alors, qu’est-ce qui pourrait être amélioré et qu’est-ce qui ne fonctionne pas à Paris ?