« "Let’s dance", c’était pour moi à la fois un cri de joie invitant les musiciens à faire rugir leurs instruments et les danseurs à s’adonner à l’ivresse de la musique jusqu’à l’aube, mais c’était aussi comme le top départ d’une démonstration de danse devant le grand public, après des jours de travail.
Ce sont ces deux sensations que j’ai retranscrites dans ma vidéo, dans l’ordre inverse.
Dans la première partie de ma vidéo, je récapitule les conditions nécessaires et suffisantes pour danser le Charleston. Je veux m’éloigner le plus possible d’une énumération monotone, fastidieuse, scolaire : j’essaie d’apporter du dynamisme et de l’humour grâce à l’enchaînement rapide des images ou aux clins d’œil que j’adresse, plus ou moins subtilement, à mes camarades, à ma famille ou à toute personne sensible à mes malices.
L’envie d’aborder dans ma vidéo le Charleston me vient surtout de la soirée Dada au musée d’art contemporain en compagnie des danseurs professionnels, qui m’avait laissé d’excellents souvenirs. J’avais pu y découvrir les pas élémentaires du Charleston, en solo comme en duo. Je ne souhaitais évidemment pas réaliser un énième tutoriel sur cette danse, mais bien me servir du concept de la leçon, de la vulgarisation, pour montrer non pas que le Charleston est FACILE – il ne l’est pas - mais pour montrer qu’il est LUDIQUE, comme l’est n’importe quelle danse. C’est bien l’instinct de danser que je veux réveiller, celui de faire la fête, de s’amuser, plutôt que remplir notre tête de connaissances relatives au Charleston ; il faut avant tout se détendre pour danser !
La seconde partie de la vidéo incarne la joie et la fête. Elle est une expression en toute franchise de mon point du vue sur la musique, et tout particulièrement sur le swing. La musique diffusée dans la vidéo est à la fois celle qui a achevé de me faire aimer le style "électro-swing" (version modernisée du swing mêlée à la rythmique de l’électro), et une de mes préférées. Cette musique était parfaite pour exprimer mon ressenti personnel sur le swing, plus simple à partager avec du son qu’avec des mots, ainsi que pour illustrer la vitesse avec laquelle la musique peut nous amener dans cet état de transe – car lorsque la danse vous prend... »
Yanis Debbache, étudiant à l'INSA Strasbourg
« Depuis 2015, l'association Theo van Doesburg organise une soirée de danse avec la complicité des Musées et l'association Lindy Spot. Les étudiants de l'INSA Strasbourg y participent avec des performances ou la projection de films.
En 2016, chaque étudiant réalisait un film sur un thème en rapport avec l'Aubette. Liberté et créativité étaient les incitations. Un jury composé de personnes avisées (collègues, artistes, personnes des musées et du milieu culturel strasbourgeois) en avait sélectionné une vingtaine. »
Anke Vrijs, artiste et enseignante en arts plastiques à l'INSA Strasbourg
Toute l'actualité sur le blog architecture de l'INSA Strasbourg : http://architecture.insa-strasbourg.fr/
Ce sont ces deux sensations que j’ai retranscrites dans ma vidéo, dans l’ordre inverse.
Dans la première partie de ma vidéo, je récapitule les conditions nécessaires et suffisantes pour danser le Charleston. Je veux m’éloigner le plus possible d’une énumération monotone, fastidieuse, scolaire : j’essaie d’apporter du dynamisme et de l’humour grâce à l’enchaînement rapide des images ou aux clins d’œil que j’adresse, plus ou moins subtilement, à mes camarades, à ma famille ou à toute personne sensible à mes malices.
L’envie d’aborder dans ma vidéo le Charleston me vient surtout de la soirée Dada au musée d’art contemporain en compagnie des danseurs professionnels, qui m’avait laissé d’excellents souvenirs. J’avais pu y découvrir les pas élémentaires du Charleston, en solo comme en duo. Je ne souhaitais évidemment pas réaliser un énième tutoriel sur cette danse, mais bien me servir du concept de la leçon, de la vulgarisation, pour montrer non pas que le Charleston est FACILE – il ne l’est pas - mais pour montrer qu’il est LUDIQUE, comme l’est n’importe quelle danse. C’est bien l’instinct de danser que je veux réveiller, celui de faire la fête, de s’amuser, plutôt que remplir notre tête de connaissances relatives au Charleston ; il faut avant tout se détendre pour danser !
La seconde partie de la vidéo incarne la joie et la fête. Elle est une expression en toute franchise de mon point du vue sur la musique, et tout particulièrement sur le swing. La musique diffusée dans la vidéo est à la fois celle qui a achevé de me faire aimer le style "électro-swing" (version modernisée du swing mêlée à la rythmique de l’électro), et une de mes préférées. Cette musique était parfaite pour exprimer mon ressenti personnel sur le swing, plus simple à partager avec du son qu’avec des mots, ainsi que pour illustrer la vitesse avec laquelle la musique peut nous amener dans cet état de transe – car lorsque la danse vous prend... »
Yanis Debbache, étudiant à l'INSA Strasbourg
« Depuis 2015, l'association Theo van Doesburg organise une soirée de danse avec la complicité des Musées et l'association Lindy Spot. Les étudiants de l'INSA Strasbourg y participent avec des performances ou la projection de films.
En 2016, chaque étudiant réalisait un film sur un thème en rapport avec l'Aubette. Liberté et créativité étaient les incitations. Un jury composé de personnes avisées (collègues, artistes, personnes des musées et du milieu culturel strasbourgeois) en avait sélectionné une vingtaine. »
Anke Vrijs, artiste et enseignante en arts plastiques à l'INSA Strasbourg
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