Agnus Dei
Agnus Dei est une expression latine signifiant « Agneau de Dieu ».
Chez les chrétiens, elle désigne Jésus-Christ dans son rôle de victime sacrificielle, destinée à l'offrande pascale. C'est aussi le nom d'une prière catholique chantée ou récitée pendant la messe.
Terme et fonction liturgique
Chez les catholiques de rite romain — pas ceux de rite ambrosien —, cette acclamation est récitée au cours de la messe juste avant la communion (sauf le vendredi saint et le samedi saint). Plus précisément, il s'agit du chant qui accompagne la fraction du pain auparavant consacré. Son origine se trouve dans l'Évangile selon Jean. C'est une citation de Jean le Baptiste : « […] il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29)1. Cette exclamation johannique fait écho à la désignation par Dieu de son « Fils bien-aimé » dans les évangiles synoptiques, l'agneau pouvant être, en araméen (talya), la désignation métaphorique d'« enfant », à l'instar de l'anglais contemporain kid (chevreau)2.
Dans la messe, l'hymne Gloria in excelsis Deo aussi emploie ce terme1. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est « l'agneau de Dieu » sacrifié lors de la crucifixion et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sa résurrection.
Selon l'article 83 de la Présentation Générale du Missel Romain du Vatican, l'invocation Agnus Dei accompagne la fraction du pain. Normalement, Agnus Dei est lancée et chantée par la schola ou le chantre, et le peuple fidèle y répond. L'invocation est conclue avec dona nobis pacem des fidèles. Lorsque l'on ne peut pas la chanter, il faut qu'elle soit dite à haute voix3.
A l'occasion d'obsèques, l'invocation reste la même mais la demande est différente. Elle n'attend plus la miséricorde pour les vivants mais le repos éternel pour les défunts.
La prière est également en usage dans d'autres confessions, notamment la Communion anglicane.
Agnus Dei est une expression latine signifiant « Agneau de Dieu ».
Chez les chrétiens, elle désigne Jésus-Christ dans son rôle de victime sacrificielle, destinée à l'offrande pascale. C'est aussi le nom d'une prière catholique chantée ou récitée pendant la messe.
Terme et fonction liturgique
Chez les catholiques de rite romain — pas ceux de rite ambrosien —, cette acclamation est récitée au cours de la messe juste avant la communion (sauf le vendredi saint et le samedi saint). Plus précisément, il s'agit du chant qui accompagne la fraction du pain auparavant consacré. Son origine se trouve dans l'Évangile selon Jean. C'est une citation de Jean le Baptiste : « […] il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29)1. Cette exclamation johannique fait écho à la désignation par Dieu de son « Fils bien-aimé » dans les évangiles synoptiques, l'agneau pouvant être, en araméen (talya), la désignation métaphorique d'« enfant », à l'instar de l'anglais contemporain kid (chevreau)2.
Dans la messe, l'hymne Gloria in excelsis Deo aussi emploie ce terme1. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est « l'agneau de Dieu » sacrifié lors de la crucifixion et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sa résurrection.
Selon l'article 83 de la Présentation Générale du Missel Romain du Vatican, l'invocation Agnus Dei accompagne la fraction du pain. Normalement, Agnus Dei est lancée et chantée par la schola ou le chantre, et le peuple fidèle y répond. L'invocation est conclue avec dona nobis pacem des fidèles. Lorsque l'on ne peut pas la chanter, il faut qu'elle soit dite à haute voix3.
A l'occasion d'obsèques, l'invocation reste la même mais la demande est différente. Elle n'attend plus la miséricorde pour les vivants mais le repos éternel pour les défunts.
La prière est également en usage dans d'autres confessions, notamment la Communion anglicane.
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