Deuxième chanson de l'EP L'Ancre
Autrice, compositrice, interprète, édition visuelle: Leora Guillot
Prise de son, mixage, mastering : NDLProds (Ouriel Ndouli)
Paroles:
Et dans chaque demeure où l’ombre part à gauche,
J’ai noyé les regards qui, à toi, ont fait face
Pour signaler ton ancre, qui jamais n’avait coulé,
J’ai inventé des heures, de nombreuses habitudes
Enveloppant tes yeux de caresses aveugles,
J’ai fait trembler les miens, pour extorquer la plainte
Et les cieux déchirés, superbes de pagaille
Bousculent l’immobile, la folie qui me traîne
En feignant d’être ailleurs, de longues promenades
J’ai pu halluciner, j’ai pu mourir aveugle
Et la soif asphyxiée, l'horreur dans tes barrages
Les morts entrecoupés, pullulent entre les axes
Leurs bras ont épousé la forme de tes côtes
Et y ont aspiré les murmures de tes cendres
Quand ils ont allongé leurs grandes barricades
Pour mieux cacher la mer, pour mieux la mettre à terre
Note:
Poème écrit en avril 2019, assez rapidement devenu une chanson. Je l'ai transcrite au piano un an après.
A l'époque, c'était le poème le plus sombre que j'avais écrit. Il parle du fait de se sentir gauche, en marge, de la folie mêlé à des sentiments d'amour torturé et de l'angoisse, de ses effets sur l'esprit et sur le corps. Il a été écrit dans une période d'euphorie négative, de grandes insomnies et d'incapacité à aller en cours, à ne pas trembler.
Pour l'écouter sur d'autres plateformes:
Spotify : https://open.spotify.com/album/3vPhdSAvoFNtOKSFuiqyHV?si=8GMHXuaDQPKGFKEmHWYRtA&utm_source=copy-link
iTunes: https://music.apple.com/fr/artist/leora/1534116089
Google Play: https://play.google.com/store/music/album?id=Bgo3xsqaawtpv33bghtit7yijzy
Amazon:
https://www.amazon.com/dp/B08KNXQF91/ref=mp_s_a_1_4?dchild=1&keywords=leora+l%27ancre&qid=1601827435&sr=8-4#
Autrice, compositrice, interprète, édition visuelle: Leora Guillot
Prise de son, mixage, mastering : NDLProds (Ouriel Ndouli)
Paroles:
Et dans chaque demeure où l’ombre part à gauche,
J’ai noyé les regards qui, à toi, ont fait face
Pour signaler ton ancre, qui jamais n’avait coulé,
J’ai inventé des heures, de nombreuses habitudes
Enveloppant tes yeux de caresses aveugles,
J’ai fait trembler les miens, pour extorquer la plainte
Et les cieux déchirés, superbes de pagaille
Bousculent l’immobile, la folie qui me traîne
En feignant d’être ailleurs, de longues promenades
J’ai pu halluciner, j’ai pu mourir aveugle
Et la soif asphyxiée, l'horreur dans tes barrages
Les morts entrecoupés, pullulent entre les axes
Leurs bras ont épousé la forme de tes côtes
Et y ont aspiré les murmures de tes cendres
Quand ils ont allongé leurs grandes barricades
Pour mieux cacher la mer, pour mieux la mettre à terre
Note:
Poème écrit en avril 2019, assez rapidement devenu une chanson. Je l'ai transcrite au piano un an après.
A l'époque, c'était le poème le plus sombre que j'avais écrit. Il parle du fait de se sentir gauche, en marge, de la folie mêlé à des sentiments d'amour torturé et de l'angoisse, de ses effets sur l'esprit et sur le corps. Il a été écrit dans une période d'euphorie négative, de grandes insomnies et d'incapacité à aller en cours, à ne pas trembler.
Pour l'écouter sur d'autres plateformes:
Spotify : https://open.spotify.com/album/3vPhdSAvoFNtOKSFuiqyHV?si=8GMHXuaDQPKGFKEmHWYRtA&utm_source=copy-link
iTunes: https://music.apple.com/fr/artist/leora/1534116089
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