IRAN - Toujours pas de répit pour le régime. Deux semaines après la mort de Mahsa Amini dans la foulée de son arrestation par la police des moeurs, la révolte s’intensifie en Iran. Ce dimanche 2 octobre, d’importantes manifestations étudiantes ont eu lieu, notamment à l’Université technologie de Sharif à Téhéran.
Dans la nuit de dimanche à lundi, les jeunes protestataires ont face à une violente répression des forces de l’ordre, qui ont tiré des billes d’acier ainsi que des gaz lacrymogènes, selon l’agence iranienne Mehr. Celle-ci rapporte que deux cents étudiants s’étaient d’abord rassemblés en après-midi sur le campus et ont scandé des slogans hostiles au système religieux en vigueur en République islamique ainsi que « femme, vie, liberté » ou « les étudiants préfèrent la mort à l’humiliation ».
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, ces tensions ont provoqué des scènes de cohues et de panique parmi les jeunes manifestants, souvent poursuivis par des policiers à moto. D’autres images montrent également des étudiants prenant à partie un membre des autorités iraniennes à l’Université islamique Azad. Dans les rues de Téhéran, les manifestations se sont aussi poursuivies, malgré les risques d’arrestation. Plusieurs vidéos montrant les forces de l’ordre à moto et procédant à de violentes interpellations ont circulé sur les réseaux sociaux.
Après ces incidents, les cours en présentiel ont été suspendus lundi à l’Université technologie de Sharif, la plus importante université scientifique d’Iran. « L’Université de technologie Sharif a annoncé qu’en raison des événements récents et de la nécessité de protéger les étudiants (...), tous les cours se dérouleront virtuellement à partir du lundi », selon l’agence Mehr.
Les étudiants protestaient contre le meurtre de Mahsa Amini et l’arrestation d’étudiants interpellés lors des récentes manifestations, déclenchées le 16 septembre par la mort de la jeune femme de 22 ans, arrêtée trois jours auparavant par la police des moeurs à Téhéran pour infraction au code vestimentaire strict qui oblige notamment les femmes à porter le voile.
Au moins 92 personnes ont été tuées en Iran par la répression des manifestations qui ont éclaté il y a deux semaines après la mort de Mahsa Amini, arrêtée par la police des moeurs, a indiqué dimanche l’ONG Iran Human Rights (IHR).
Le président Ebrahim Raïssi a de nouveau accusé les « ennemis » de l’Iran de « conspirer » contre son pays, estimant que leurs tentatives ont « échoué », alors que les manifestations antigouvernementales, les plus importantes depuis 2019, se poursuivent.
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Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, ces tensions ont provoqué des scènes de cohues et de panique parmi les jeunes manifestants, souvent poursuivis par des policiers à moto. D’autres images montrent également des étudiants prenant à partie un membre des autorités iraniennes à l’Université islamique Azad. Dans les rues de Téhéran, les manifestations se sont aussi poursuivies, malgré les risques d’arrestation. Plusieurs vidéos montrant les forces de l’ordre à moto et procédant à de violentes interpellations ont circulé sur les réseaux sociaux.
Après ces incidents, les cours en présentiel ont été suspendus lundi à l’Université technologie de Sharif, la plus importante université scientifique d’Iran. « L’Université de technologie Sharif a annoncé qu’en raison des événements récents et de la nécessité de protéger les étudiants (...), tous les cours se dérouleront virtuellement à partir du lundi », selon l’agence Mehr.
Les étudiants protestaient contre le meurtre de Mahsa Amini et l’arrestation d’étudiants interpellés lors des récentes manifestations, déclenchées le 16 septembre par la mort de la jeune femme de 22 ans, arrêtée trois jours auparavant par la police des moeurs à Téhéran pour infraction au code vestimentaire strict qui oblige notamment les femmes à porter le voile.
Au moins 92 personnes ont été tuées en Iran par la répression des manifestations qui ont éclaté il y a deux semaines après la mort de Mahsa Amini, arrêtée par la police des moeurs, a indiqué dimanche l’ONG Iran Human Rights (IHR).
Le président Ebrahim Raïssi a de nouveau accusé les « ennemis » de l’Iran de « conspirer » contre son pays, estimant que leurs tentatives ont « échoué », alors que les manifestations antigouvernementales, les plus importantes depuis 2019, se poursuivent.
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