#6 On jase piano avec Théodore Lambert

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Sortie le 2 avril 2023
@theodorelambert4851

Né d’une rencontre fortuite lors d’un stage de piano à l’Abbaye de Royaumont à Asnières-sur-Oise en France, je discute avec le pianiste Théodore Lambert. Sa famille n’était pas musicien. Il a fait ses études primaires à l’école de Brétigny-sur-Orge et ensuite au Collège Jean Racine. Il s’est dirigé vers le Conservatoire de Paris où il a travaillé avec beaucoup de professeurs : Claire Désert, Emmanuel Strosser et Jean-Frédéric Neuburger. Il nous parle de son intérêt pour les instruments anciens et quelques stages avec des spécialistes tels que Alexei Lubimov et Edoardo Torbianelli. Il nous donne quelques conseils pour adapter son jeu pianistique par rapport à nos pianos modernes : adopter une souplesse des poignets, une utilisation différente de la pédale et des choix de tempi différents, souvent plus rapides. Il nous parle de son ensemble de musique de chambre Aralia avec Iris Scialom (violon) et Magali Mouterde (violoncelle) avec lequel il se produit en France. L’ensemble se perfectionne toujours dans le cadre de « masterclasses ». C’est intéressant de voir que des professionnels continuent à suivre des formations de perfectionnement même s’ils sont est en carrière active. Il partage d’ailleurs une anecdote intéressante impliquant le fameux violoniste David Oïstrakh. On écoute la fin du 1er mvt du Trio pour piano no 3 en do mineur, Op. 101 de J. Brahms.

Théodore nous raconte comment il a vécu la pandémie. Il est allé dans un verger dans les montagnes où il a fait une série de concerts avec son amie violoncelliste. Il en a profité aussi pour composer un opéra intitulé L’envers du miroir et pour enseigner. C’est en voyant les jeunes élèves passer beaucoup de temps sur les réseaux sociaux que l’idée de composer un opéra ayant pour sujet les réseaux sociaux, surtout les conséquences négatives que ceux-ci peuvent engendrer. Théodore nous parle de sa démarche de compositeurs et des circonstances qui l’ont fait devenir compositeur. Ses premiers cours au Conservatoire de Paris en écriture qui étaient plutôt des cours de composition avec Fabien Waksman y sont pour quelque chose nous explique-t-il : « Cette histoire de composition, c’est venu au départ parce que j’avais un intérêt de comprendre comment les pièces que je joue étaient faites, et j’ai commencé à faire les miennes et presque à y prendre goût. » Pour son opéra, il s’inspire des comédies musicales, mais il a aussi des influences de Francis Poulenc, Giacomo Puccini, Stephen Soundheim, Claude Debussy et du répertoire romantique. On écoute un extrait d’une composition de Théodore pour piano seul intitulée Lune rousse interprétée par lui-même. Il nous parle ensuite de son processus créatif, de l’intégration de l’improvisation dans ses créations et de l’importance d’écrire sur papier ses œuvres.

Il nous parle de l’accompagnement qu’il fait au Conservatoire municipal (5e) « Gabriel Fauré » et des défis qu’on peut avoir. Il parle de sa carrière de concertiste et on prend le temps de bien décortiquer le statut d’intermittent du spectacle. On échange sur les outils promotionnels tels que les réseaux sociaux, son site web et YouTube. Travailler avec une agence versus s’auto-représenter ? Ses projets pour l’instant se concentre autour de concerts en Normandie en Quintette (Dvořák et Dohnányi), un disque à sortir sous le label du Conservatoire de Paris INITIALE avec son Trio Aralia, un disque avec l’ensemble Sotto Voce avec 4 chanteurs de musique contemporaine. Il travaille aussi à des récitals lyriques avec la production Résonance et poursuit ses activités d’accompagnateur. Il s’implique également dans des maisons de repos en faisant créer des œuvres musicales par les résidents.

Bon épisode !
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Cours de Violon

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