???? S’EN SORTIR malgré tout : développer la RÉSILIENCE face aux traumatismes

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La vie nous réserve régulièrement des épreuves, parfois difficiles à dépasser. Certains environnements familiaux, dans lesquels il a été difficile (voir impossible) de disposer d’attachement sécurisants et développer des ressources émotives et relationnelles, rendent encore plus compliqué de se confronter à ces épreuves.

Pourtant, il est toujours possible d’entreprendre des processus de réparation, de développer sa propre résilience, et de transformer la douleur dans un acte créatif. Malgré une enfance privée d’affection, beaucoup d’artistes et professionnels comme Maria Callas, Georges Brassens, Tolstoï ou Alfred Adler ont réussi dans leur vie. Contre toute atteinte ils ont réussi à se transformer de vilains petits canards à des cygnes majestueux.

Le livre « Les vilains petits canards », écrit par le psychanalyste et neuropsychiatre Boris Cyrulnik, est une analyse psychologique de la résilience, de ce qui permet à l’être humain de continuer un développement sain malgré les chocs et les accidents de la vie.
Parfois, le développement de la personnalité est interrompu par un événement douloureux. Mais un traumatisme est aussi une occasion pour construire sa force et son caractère, et finalement s’épanouir.

Il faut deux souffrances pour faire un traumatisme :
La première est la souffrance de l’expérience directe, l’événement douloureux lui-même.
Mais pour se transformer en traumatisme, cet événement a besoin d’une deuxième souffrance, générée par la représentation qu’on se fait de cet événement. Cette représentation dépend du dialogue intérieur, de l’histoire personnelle et de l’environnement.

L’environnement de notre enfance joue un rôle important pour bâtir les ressources personnelles que nous allons utiliser pour faire face à la vie. La plasticité des apprentissages lors de l’enfance est tellement forte que beaucoup de blessures et de traces neurologiques sont facilement réversibles, à condition que l’environnement le permette. En effet, c’est souvent le regard de l’adulte qui influence négativement le développement de l’enfant. Contrairement à la plasticité de l’enfant, l’adulte aura des apprentissages, des représentations et ses interactions avec l’enfant beaucoup plus rigides, qui cumulent des décennies d’expériences précédentes.

Si lors des premières années de vie la personnalité d’un enfant se construit principalement autour de l’univers des autres, avec l’apprentissage de la parole la résilience se construit désormais dans son propre univers, dans l’histoire que chacun se raconte sur lui-même.

La résilience porte sur 3 plans :
L’acquisition de ressources internes, qui nous permettent de réagir aux difficultés avec plus ou moins de facilité. Plus nous aurons accumulé des ressources affectives et émotives, mieux nous réussirons à faire face à des coups durs.
La signification que l’on donne aux difficultés : c’est la mémoire et la signification que nous donnons aux événements difficiles, plus que les événements eux-mêmes, qui risquent d’avoir l’effet le plus négatif.
La rencontre avec des affections, des paroles ou des activités qui permettent de renouer la relation avec les autres, de rependre le développement de sa personnalité endommagé par le traumatisme.

Sans les ressources nécessaires pour dépasser ces épreuves, certains adultes trouvent des mécanismes de défenses qui réduisent l’intensité de la douleur sur l’instant, l’immédiat, sans résoudre le traumatisme. Parmi les plus communs, on trouve le déni, l’isolement et la fuite en avant.

D’autres personnes, qui ont vécu des traumatismes tout aussi intenses, arrivent à continuer à se construire. Elles arrivent à transformer l’expérience douloureuse qu’elles ont vécue dans une vie pleine, réussie :
Un des moyens est de transformer son récit intérieur comme le récitd’un héro : l’épreuve passée comme une victoire, l’attestation de la capacité à supporter l’effort et la souffrance.
La souffrance peut aussi être gérée par la créativité. Le traumatisme se transforme en élan créatif, en expression artistique.

Dans ces cas, une blessure peut même constituer un acte fondateur, l’instant de la métamorphose de vilain petit canard à un cygne merveilleux.

A très vite pour des nouvelles idées !!

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