Avant 1914, Stanisław Witkiewicz était un portraitiste classique, apprécié pour ses compositions élégantes. Mais en février de cette même année, tout bascule : sa fiancée se suicide. Il en sort brisé, renie son nom, rejette les normes artistiques… et renaît sous un nouveau pseudonyme : Witkacy.
Cette blessure devient le point de départ d’un parcours radical. Il s’engage dans l’armée russe, traverse les horreurs de la Première Guerre mondiale, puis rentre en Pologne… transformé.
En 1925, il fonde sa "Firme de Portraits", un projet artistique aussi déroutant qu’unique : les clients choisissent le type d’influence sous laquelle il peindra. Sobre ? Alcoolisé ? Sous cocaïne, éther ou peyotl ? Chaque option a son prix. Chaque œuvre, son code.
Dans un coin du tableau, Witkacy inscrit des lettres énigmatiques. "A" pour alcool. "C" pour cocaïne. "P" pour peyote. "E" pour éther. Certaines toiles, marquées "P+E+A+C", sont aujourd’hui considérées comme ses plus hallucinantes… et ses plus précieuses.
Ce n’était pas un caprice. C’était une tentative de capturer la psyché humaine, déformée par le deuil, la guerre, les substances — et une quête désespérée pour ne jamais peindre deux fois le même visage.
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Cette blessure devient le point de départ d’un parcours radical. Il s’engage dans l’armée russe, traverse les horreurs de la Première Guerre mondiale, puis rentre en Pologne… transformé.
En 1925, il fonde sa "Firme de Portraits", un projet artistique aussi déroutant qu’unique : les clients choisissent le type d’influence sous laquelle il peindra. Sobre ? Alcoolisé ? Sous cocaïne, éther ou peyotl ? Chaque option a son prix. Chaque œuvre, son code.
Dans un coin du tableau, Witkacy inscrit des lettres énigmatiques. "A" pour alcool. "C" pour cocaïne. "P" pour peyote. "E" pour éther. Certaines toiles, marquées "P+E+A+C", sont aujourd’hui considérées comme ses plus hallucinantes… et ses plus précieuses.
Ce n’était pas un caprice. C’était une tentative de capturer la psyché humaine, déformée par le deuil, la guerre, les substances — et une quête désespérée pour ne jamais peindre deux fois le même visage.
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