⛵️ Black Lion

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Voyager c’est aller à la rencontre d’autres cultures, aiguiser sa curiosité, s’enrichir d’une multitude de découvertes, culinaires, religieuses, musicales ou encore linguistiques. Voyager, c’est tout ce que l’on aime et l’approche d’un pays par l’échange et le partage nous apporte autant de plaisir que nos navigations. Depuis ces dernières semaines, avec les publications de nos vidéos sur Youtube, notre aventure prend une dimension toute particulière, des liens nouveaux se créés avec toute une communauté de passionnés, de rêveurs, de voyageurs, d’amoureux de la vie. Ce sont nos Bananas lovers, me demandez pas pourquoi ce nom, je n’en ai aucune idée, c’est un petit surnom affectueux donné par mon capitaine. Ils proviennent des quatre coins du monde, de tous les continents, ils sont baroudeurs, sédentaires, terriens ou marins et au travers de nos écrans respectifs, tous, citoyens de monde, nous partageons. Un d’eux, nous a écrit récemment que nous étions des déclencheurs d’aventure, cette idée nous plait ! Donner l’envie d’avoir envie et essayer de provoquer le déclic qui mène à vivre ses rêves, c’est ça! C’est vraiment ce message que nous voulons faire passer. Tout est réalisable quand on le veut vraiment, ou « nahika oussi tsaha outso chindra », si tu veux tu peux comme on dit ici en Comorien !
Dziani, en Shimaoré, signifie lac, il est une des attractions du nord de Petite Terre. Témoignage de l’activité volcanique qui fit surgir Mayotte du fond des océans, cet ancien cratère retient une eau émeraude qui fait de ce site un lieu pittoresque. Sur le sentier surplombant ce vieux Dzaha, Myriame et Eloïse se sont gentiment proposées de nous guider. Elles vivent à Mayotte depuis plusieurs années et nous apprennent beaucoup sur l’île, comme le nombre incroyable de followers que nous rencontrons au fils des jours.
Pas un jour ne passe sans que l’on ne sache quoi faire, l’ilot Mitterrand à 1,8 milles est notre petit rituel, nous savons que nous y trouvons « notre » tortue et toutes ces espèces de poissons qui nous captivent. Plus loin, à un peu plus de 4 milles, la passe en S. Mon organisateur d’expédition a bien prévu le coup, ça fait quelques jours qu’il regarde l’évolution de la météo et aucun doute, pour nous y rendre en annexe, nous devons le faire le 27 mai, c’est pétol !
Cette passe a pour origine le lit d’une ancienne rivière datant du temps où, le niveau de la mer était bien plus bas, l’île de Mayotte s’étendait alors jusqu’à l’actuelle barrière externe. Avec la montée des eaux, il y a entre 7000 et 3000 ans, accompagné par l’élévation de la barrière de corail, le sillage de ce cours d’eau est resté et permet le remplissage et le vidage du lagon lors des marées. Justement, avec le rythme journalier de la haute et basse mer provoquant des courants importants, il est fort probable que nous n’étions pas sur place à la meilleure heure. Emportés par le puissant déplacement de l’eau, nous n’avons pu profiter à fond de cette célèbre passe réputée pour être un véritable sanctuaire marin mais, notre peine a été largement récompensée au récif des aviateurs. Complètement à découvert à marée basse, cet écueil de roches noires et de sable blanc nous rappelle les îlots désert Calédonien. Plus proche de la côte Est de Grande Terre, nous passerons au retour vers l’îlot M’bouzi, réserve naturelle marine et terrestre. Tristes, nous constatons avec regret qu’une grande partie du site aquatique est jonché de détritus ! Quelle désolation !
Quand nous ne visitons pas, des tâches plus communes comme la cuisine, les courses ou la maintenance accaparent nos journées, et comme la gastronomie est autant une découverte que les paysages, je m’essaie avec plaisir à tester les saveurs locales. Première pour moi, la préparation en carry de la baba figue, fleur du bananier qui se présente sous forme de bourgeon de couleur mauve. L’expérience est une réussite qui a le mérite de capter les papilles de mon Tchoupi autant que le Voulé qui nous est offert quelques jours plus tard par Zaï et Tony. Tradition Mahoraise très vivace, le Voulé est d’après ce que nous en comprenons, un art de vivre. Il se fait en général à l’extérieur de chez soi, surtout à la plage, (en général parce qu’avec les restrictions sanitaires du moment, nous le ferons chez nos hôtes) et consiste à réunir famille et amis chaque fin de semaine pour faire des barbecues, jouer et se baigner. Nous aurons l’honneur de déguster brochettes de bœuf et ailes de poulet (les mabawas) en grillades, accompagnées de manioc, bananes frites, riz et j’en passe, tellement nous avons été gâtés. Un vrai moment d’échange que nous avons fait perdurer le lendemain sur Black Lion pour pouvoir, nous aussi dévoiler un peu de nos traditions du bord.
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Cours de Basse

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